Les 17 et 18 mars dernier, le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont successivement claqué la porte de l’organisation internationale de la francophonie. Pour combler le vide laissé par cette organisation, ces trois Etats envisagent de faire la promotion de leurs langues locales, a annoncé depuis Moscou, Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères, parlant au nom de toute l’Alliance.
Expliquant les raisons profondes de la défection des trois Etats du sahel de l’organisation internationale de la francophonie (OIF), le ministre a souligné qu’ils ont trouvé que cette organisation ne travaillait plus « dans l’intérêt » qu’ils voulaient.
Par voie de conséquence, ils ont claqué la porte et envisagent aujourd’hui de promouvoir leurs propres langues locales afin de combler le vide laissé par cette organisation, a conclu le ministre Diop.