Hier mardi le 04 août 2020, nous avons appris de l’agence France presse qu’un collectif d’opposants guinéens regroupé autour d’un mouvement dénommé le « Collectif pour la Transition en Guinée (CTG) », a déposé devant le parquet national financier à Paris, une plainte contre l’actuel président de la république Apha Condé.
Selon Jean-Baptiste soufron, l’avocat de ce collectif, cette plainte contre le président de la république Alpha Condé ne vise pas que lui seul, puisque plusieurs de ses proches collaborateurs sont également concernés.
Dans cette plainte, l’avocat du collectif explique qu’il est reproché au chef de l’Etat Alpha Condé, des faits de corruption, de blanchiment de corruption et de trafic d’influence. Des faits de corruption et de blanchiment de corruption qui ont eu lieu entre 2012-2013 dont une partie a eu lieu en Guinée et une autre en France.
Dans la même plainte, maître Jean-Baptiste Soufron soutient entre autres que le collectif dénonce également la relation hautement opaque qui existe entre le pouvoir et une société minière française dénommée Alliance Minière Française (AMF) créée en 2015 et à qui l’actuel président de la république a bradé des licences d’exploitation de la bauxite.
Il a ensuite ajouté que des cas similaires de corruption sont légion et que c’est pourquoi le collectif pour la transition en guinée a porté plainte en France afin que le chef de l’Etat lève le voile sur ce dont ses concitoyens lui reprochent.
Pour mémoire, cette plainte à Paris du collectif d’opposants guinéens arrive à la veille de la désignation du candidat du parti au pouvoir pour la présidentielle et dont l’actuel chef de l’Etat Alpha Condé est soupçonné de briguer un troisième mandat..
Carine K.
