Les autorités ghanéennes ont annoncé mardi l’arrestation de quatre ressortissants chinois impliqués dans des activités d’exploitation minière illégale dans le district d’Adansi Asokwa situé dans la région d’Ashanti. Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour lutter efficacement contre le phénomène du « galamsey », qui désigne l’orpaillage clandestin responsable de graves dommages environnementaux à travers le pays.
Selon un communiqué rendu public par la Police de l’Immigration et l’Agence de Protection de l’Environnement, les suspects ont été appréhendés alors qu’ils opéraient sur un site non autorisé, sans permis minier valide ni documentation légale concernant leur séjour au Ghana. L’opération a été menée conjointement par les forces de sécurité locales et l’Unité interinstitutionnelle de lutte contre l’exploitation minière illégale.
« Nous ne tolérerons aucune forme d’exploitation illégale de nos ressources naturelles, qu’elle soit le fait de ressortissants locaux ou étrangers », a déclaré une haute autorité du gouvernement.
L’exploitation minière illégale est un défi de longue date pour le Ghana, 2ème producteur d’or du continent africain. Outre la perte de revenus pour l’État, ces activités ont entraîné la pollution des cours d’eau, la destruction de terres agricoles et des tensions sociales croissantes dans certaines communautés rurales.
Les quatre ressortissants chinois sont actuellement en détention, en attente de comparution devant un tribunal compétent. Des enquêtes sont en cours pour déterminer l’étendue de leurs opérations ainsi que les éventuelles complicités locales.
Les autorités ghanéennes ont par ailleurs réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération bilatérale avec la Chine pour éviter que des individus ou entreprises profitent de failles réglementaires pour opérer en dehors des lois.
