Même s’il existe des personnes qui s’évertuent à se lancer dans des relations sexuelles contre-nature, l’homosexualité est officiellement interdite au Ghana.
Face à la recrudescence de ces relations sexuelles contre-nature qui prend de plus en plus d’ampleur dans la frange de la population jeune, nombreux des parlementaires ghanéens ont décidé le mois d’août dernier, de faire sortir des placards de l’hémicycle, une vieille loi promulguée depuis le temps de la colonisation qui pénalise l’homosexualité.
Cette loi prévoit notamment de criminaliser les homosexuels ainsi que tous ceux qui les soutiennent tels que les organisations des droits de l’homme et autres. Cette même loi prévoit aussi d’imposer de lourdes peines de prison à tout contrevenant et soutien.
L’actuel chef de l’Etat Nana Akufo Addo, alors qu’il venait de remporter son deuxième mandat, a officiellement pris l’engagement devant ses concitoyens qu’il n’accepte pas les relations sexuelles contre-nature dans son pays et qu’il ne légalisera pas les mariages entre les personnes de même sexe, mieux, elles seront traquées par la police et présentées devant les tribunaux, avait-il averti.
Au Ghana, les homosexuels n’ont aucune marge de liberté pour exprimer leurs orientations sexuelles. Ils sont constamment traqués et sont régulièrement la cible de nombreuses attaques et de discrimination sociale de tout genre.
Il faut rappeler que dans ce pays anglophone ouest africain, au moins 90% de personnes sont favorables à la promulgation d’une loi incriminant l’homosexualité.
Dieunedort Essomé