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Gabon : l’opposition conteste le calendrier électoral

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photo d'illustration

Les Gabonais devront passer aux urnes pour les élections générales dont la présidentielle dans moins de deux mois, le 26 août prochain. Un changement dans le calendrier électoral qui fixe notamment au 11 juillet la date limite de dépôt de candidature.

Pour l’opposition, cette nouvelle disposition va à l’encontre du code électoral puisque les listes électorales n’ont pas encore été publiées.

En effet au Gabon seule une personne inscrite sur les listes est éligible, dans la situation actuelle aucune déclaration de candidature ne peut être faite.

« Le centre gabonais des élections avait été renouvelé conformément à la constitution. Que le ministère de l’intérieur a organisé la révision des listes électorale et reçu les formulaires des déclarations des biens pour tous les candidats à la présidentielle et aux législatives. On ne peut donc pas dire que l’élection n’aura pas lieu nous sommes en plein là-dedans. », a déclaré Rodrigue Abourou Otogo, député du Parti Démocratique Gabonais (PDG).

Après avoir boudé la concertation politique en février, durant laquelle une modification de la constitution a été apportée, les principaux leaders de l’opposition ont dénoncé une manœuvre destinée à faciliter la réélection du président sortant Ali Bongo.

‘’Il faut savoir que le vice-président du centre des élections est issu de l’opposition. Toutes les décisions qui s’y prennent sont collégiales donc majorité et opposition. Il ne saurait y avoir de contestations puisque les décisions sont prises après concertation. Ensuite, il appartient à chaque formation politique de sensibiliser ses membres sur ces questions.’’, a ajouté Rodrigue Abourou Otogo (PDG), interrogé par Africanews sur les élections de 2016.

Le président Ali Bongo du parti démocratique gabonais PDG a été réélu de justesse en 2016, avec seulement 5 500 voix de plus que son rival Jean Ping. Une victoire contestée par l’opposition de l’époque. Deux jours d’émeutes et de manifestations avaient suivis. Au moins 5 personnes auraient été tuées selon le gouvernement, une trentaine selon l’opposition.

Afp

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