La police tentait de contenir des Gabonais qui faisaient la queue jeudi devant un centre d’inscription de Libreville.
C’est ce 8 juin que devait prendre fin les opérations d’enrôlement des électeurs dans l’optique des scrutins à venir, dont l’élection présidentielle.
Mais à l’affluence, l’échéance a été repoussée au 11 de ce mois. Les élections sont déjà dans tous les esprits.
« Franchement, la future présidentielle ce n’est rien que le changement de régime, parce que l’ancien ne m’a pas convaincu. Il n’y a pas que moi. J’espère que tout le monde ici soit avec moi. », explique Midanga Mouelle habitante de Libreville.
Ali Bongo, est candidat à sa propre succession. Le président sortant affrontera une opposition qui de l’avis des gabonais, peine à trouver ses marques.
« Sincèrement, à défaut d’avoir une véritable opposition, je pense… moi je voterai pour le régime en place parce que je ne vois pas d’opposition en face. », affirme Ntsame Djelecssie, habitante de Libreville.
L’opposition gabonaise ira au scrutin présidentiel prévu entre aout et septembre de cette année en rang dispersé. Elle a déjà enregistré diverses candidatures dont celle d’une femme, Paulette Missambot de l’union nationale de feu André Mba Obame.
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