La Chambre des représentants égyptienne a approuvé dimanche 11 juillet un amendement qui transforme le délit de harcèlement sexuel envers une femme en crime.
Avec ce nouvel amendement, le harcèlement sexuel est désormais passible d’une peine de cinq ans de prison au moins, contre un an et demi minimum jusqu’à présent. En cas de circonstances aggravantes, comme le port d’une arme ou un harcèlement collectif, la peine minimale passe à sept ans d’emprisonnement.
En 2013, lors d’une étude des Nations unies de 2013, 99,3% des femmes égyptiennes interrogées avaient déclaré avoir été victimes d’une forme de harcèlement. Depuis l’année dernière, les témoignages de comportements sexuels abusifs se multiplient dans le pays.
Lsi-africa