Sauf changement de calendrier, le président Alassane Ouattara dévoilera à ses compatriotes et ce, dans les prochains jours qui arrivent, les noms des personnalités qui formeront son nouveau gouvernement dont Amadou N’gon Coulibaly, le dauphin putatif, aura une place privilégié, nous avons appris des sources proches du parti au pouvoir.
Selon nos informations, le gouvernement qui sera formé ne connaîtra pas de nouvelles figures en tant que tel si bien qu’il serait plutôt aisé de parler d’un réaménagement du gouvernement étant donné que deux ministres seulement pourront quittés leurs postes : les ministres Maurice Bandaman et Marcel Amon-Tanoh.
Si le ministre de la culture et de la francophonie Maurice Bandaman quittera le gouvernement pour être muté en tant que ambassadeur plénipotentiaire près la république de France en remplacement de M. Gomis, tel n’est pas le cas pour le ministre Marcel Amon-Tanoh, le patron du ministère des affaires étrangères qui est débarqué de force de son poste pour être remplacé par Sidi Touré, l’actuel porte-parole du gouvernement.
En effet, si nos informations sont confirmées concernant cette ossature du nouveau gouvernement, le ministre Marcel Amon-Tanoh serait en train de payer très cher, son entêtement de briguer à tout prix la magistrature suprême en octobre 2020 parce que le boss s’est déjà déclaré non partant à la course.
Aussi, nous apprend-t-on, la raison du débarquement forcé de Marcel Amon-Tanoh du gouvernement n’est pas que celle là. Elle se trouve aussi et surtout dans le fait que le fils de Lambert Tanoh refuse contre tous les vents et marées, d’accepter l’actuel premier ministre Amadou N’gon Coulibaly comme le candidat putatif du président Alassane Ouattara à la fonction présidentielle. Le patron de la diplomatie ivoirienne qui en a gros sur le cœur, a menacé à plusieurs reprises de quitter le parti de la majorité présidentielle (RHDP) contre la volonté du chef pour rejoindre son parti d’origine en l’occurrence le PDCI-RDA de Henri Konan Bédié.
Et parce qu’il redoute fortement des représailles suite à sa rébellion qui l’a fait « chasser » du gouvernement, le fils de Lambert Tanoh a déjà trouvé mieux de mettre toute sa famille en lieu sûr, parce que demain… on ne sait jamais !
