Le débat autour de la question de radiation ou non de Tidjane Thiam des listes électorales semble ne plus être du domaine réservé au cercle des intellectuels et autres techniciens du Droit. Plus de 1 500 chefs traditionnels de l’ethnie baoulé dont est ressortissant Tidjane Thiam sont entrés hier en conclave d’un jour pour trancher à leur tour, sur la question.
Le 7 mai 2025 à Yamoussoukro, 1 500 chefs traditionnels de l’ethnie baoulé majoritaire de toute la soixantaine que compte le pays, sont entrés en conclave pour évaluer le climat socio-politique national et donner leurs avis sur la question qui fait actuellement débat : la radiation ou non de Tidjane Thiam des listes électorales.
Selon nos informations, le conclave qui a semblé être ouvert, ne s’est en réalité focalisé que le problème qui vit Tidjane Thiam : sa radiation des listes électorales et surtout, sa perte de nationalité ivoirienne.
De ces deux préoccupations qui ont été les points d’achoppement des débats, les 1 500 chefs traditionnels convoqué à ce conclave ont tous été formels : Tidjane Thiam ne peut être radié des listes électorales, il en est de même pour sa nationalité qui ne souffre d’auncune ambiguité au point d’en faire un débat.
C’est pourquoi, ils se sont convenus de procéder ce jeudi 8 mai, à une cérémonie publique de libation de malédiction divine et ancestrale contre celui ou tous ceux qui prononceront à l’avenir, la radiation de Tidjane Thiam des listes électorales, il en est de même pour tout juge qui rendrait un verdict en déchéance de sa perte de nationalité.
Rappelons que le 22 avril dernier, un tribunal du District d’Abidjan a rendu un verdict ordonnant la radiation de Tidjane Thiam des listes électorales au motif que celui-ci aurait par devers lui, la nationalité française au moment de son inscription.
Faux ! ont rétorqué les Avocats de ce dernier, pour qui, leur client, né d’un père français et d’une mère ivoirienne il 62 ans, n’a jamais fait une quelconque demande d’acquisition de la nationalité française mieux, il s’en était débarrassé en 1987, soit 5 ans bien avant son enrôlement sur les listes électorales en 2022.