Ce samedi le 17 octobre 2020, la plateforme de l’opposition ivoirienne constituée pour la plupart des partis tels que le PDCI, EDS et le FPI/AFD ont manqué à l’appel à négociation initié par le premier ministre Hamed Bakayoko et par ailleurs ministre d’Etat en charge de la défense.
Cette absence ou si vous voulez ce boycott de l’opposition de se retirer de tout le processus électorale, a été mal vue par le chef du gouvernement qui a dit ne pas comprendre pourquoi ceux qui contestent le déroulement de l’élection ne soient pas en mesure de venir s’asseoir autour d’une table pour entamer des négociations afin d’exprimer clairement leurs frustrations et envisager des voies de solution.
C’est pourquoi le chef du gouvernement a dit regretté amèrement l’absence des représentants des candidats des partis politiques qui ont été retenus par la Cour constitutionnelle. Et pourtant, a-t-il ajouté, « quelque soit le degré de contradiction, nous devons toujours nous asseoir et discuter ».
Profitant toujours de cette occasion, le premier ministre, ministre de la défense Hamed Bakayoko n’a pas manqué l’occasion de souligner qu’aucun désordre ne sera toléré et que tous les fauteurs de troubles appréhendés par les forces de l’ordre seront traduits devant les tribunaux et ce, sans complaisance.
Ce boycott de l’opposition ivoirienne de ne pas prendre part à la table de négociation initiée par le premier ministre, ministre d’Etat ministre de la défense Hamed Bakayoko, est la suite logique du mot d’ordre de désobéissance civile qu’elle a lancé à l’endroit de leurs militants et qui a été mis à jour hier vendredi le 17 octobre 2020 par Pascal Affi Nguessan lors d’un point de presse à la maison du parti du PDCI à Cocody.
Dieunedort Essomé
