A six mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, les tensions ne cessent de monter d’un cran chez les acteurs politiques. Les discours appelant à la haine tribale et à des règlements de compte sont devenus monnaie courante dans une société déjà consciente qu’il y a péril en la demeure. Cette montée en puissance de l’intolérance paraît pour certains, comme un véritable signe prémonitoire de l’explosion d’un pays qui semble n’avoir rien appris de son passé douloureux. C’est dans ce contexte que le consultant spirituel Arsène Anzouan est monté au créneau en début de cette semaine, pour tirer une sonnette d’arme en appelant tous les guides religieux à plus de prières pour repousser les forces du mal et maintenir la stabilité sociale.
Selon le consultant spirituel Arsène Anzouan, il est clair que les acteurs politiques de son pays s’amusent avec le feu en tenant des discours foireux qui tendent à la division du pays plutôt qu’à son unité. Comme si, selon toujours lui, ils n’ont rien appris de ce que la Côte d’Ivoire a connu dans les 20 dernières années.
C’est pourquoi, face à ce jeu des acteurs politiques qu’il juge extrêmement dangereux, il est monté au créneau pour appeler tous les leaders religieux de n’importe quelle chapelle de croyance, à œuvrer davantage à plus de prières, afin que le Créateur « touche » le cœur de ces va-en-guerre qui n’ont d’arguments que l’utilisation de la force brute.
Profitant de cette même tribune, le consultant spirituel Arsène Anzouan n’est pas passé par quatre chemins pour demander aux militants de ces sirènes de guerre, à faire la sourde oreille à ces discours haineux, s’ils ont eux-mêmes à cœur, de ne plus revivre les tristes évènements que la Côte d’Ivoire a connu suite à la crise postélectorale de 2010-2011.
Une crise qui, officiellement, avait fait plus de 3 000 morts sans compter les nombreux dégâts matériels.
Rappelons que le consultant spirituel Arsène Anzouan est connu pour ses prédictions concernant les soubresauts voire, la chute de nombreux dirigeants en Afrique.
Les cas : Mobutu Sese Seko et Pascal Lissouba, respectivement au Zaïre et au Congo-Brazzaville en 1997 ou encore l’autocrate tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, renersé en 2011 à l’occasion du Printemps arabe, Ibrahim Boubacar Kéita au Mali, Alpha Condé en Guinée ou Macky Sall au Sénégal, sont à mettre à son actif.
