Alors que la Côte d’Ivoire se prépare à vivre une nouvelle élection présidentielle prévue pour octobre 2025, certaines voix s’élèvent pour dénoncer des dangers invisibles mais réels. Le consultant spirituel Anzouan, figure bien connue dans les milieux ésotériques et traditionnels, met en garde contre une recrudescence d’accidents de la route qu’il qualifie de « mystiquement orchestrés ».
Dans une déclaration faite à la presse mardi 1er juillet, Anzouan affirme que plusieurs accidents récents, survenus notamment sur les axes stratégiques du pays, ne relèveraient pas uniquement de la négligence humaine ou des défaillances techniques. « À l’approche d’échéances électorales majeures, certaines forces obscures entrent en mouvement pour semer le chaos et prélever des vies à des fins rituelles », a-t-il averti.
Selon lui, ces pratiques s’intensifient traditionnellement lors de grandes périodes de joutes électorales, marquées par des enjeux de pouvoir et des luttes d’influence. « Il s’agit de sacrifices humains déguisés en accidents, visant à nourrir des ambitions occultes », déclare-t-il sans toutefois nommer de groupes ou d’individus.
Face à cette situation, Anzouan appelle les autorités spirituelles de son pays à l’union des cœurs, notamment à travers des campagnes de prière, des rituels de purification et une mobilisation collective pour « briser les chaînes de la fatalité ». Il exhorte également les automobilistes à faire preuve de prudence accrue et à éviter les déplacements nocturnes non essentiels.
Si les propos du consultant peuvent prêter à controverse, ils trouvent un écho auprès de certains fidèles et praticiens de spiritualité africaine, qui considèrent que les réalités invisibles influencent profondément les dynamiques sociales et politiques.
Interrogées, les autorités sécuritaires se sont pour l’heure abstenues de tout commentaire officiel, préférant se concentrer sur les campagnes de prévention routière déjà en cours à l’échelle nationale.
Dans un climat préélectoral déjà tendu, ces déclarations viennent ajouter une nouvelle dimension spirituelle et symbolique aux préoccupations sécuritaires. Reste à savoir si elles seront prises en compte dans l’élaboration des dispositifs de protection pour les mois à venir.
