Home AFRIQUE Côte d’Ivoire : Hamadou Diomandé, reconnu meilleur cadre des institutions

Côte d’Ivoire : Hamadou Diomandé, reconnu meilleur cadre des institutions

0

L’Organisation panafricaine, Life Builders, a organisé le 17 septembre 2021 à l’hôtel Président à Yamoussoukro, la 6ème édition des victoires du développement. Au cours de celle-ci, Hamadou Diomandé, directeur des Affaires administratives et financières (Daaf) à l’Assemblée nationale, a été distingué du Grand Prix du Meilleur cadre des institutions ivoiriennes 2021.

Une année durant, l’Organisation panafricaine Life Builders a fait un travail de fourmis pour détecter de nombreux acteurs du développement en Côte d’Ivoire. Après une enquête minutieuse et rigoureuse, un listing a été dressé pour identifier ceux qui répondent aux critères. 7 bâtisseurs influençant positivement le développement du pays, voire de l’Afrique, se sont démarqués du lot. Ils évoluent dans les secteurs de l’agriculture, de l’autonomisation de la femme, de l’agro-industrie, de l’insertion des jeunes, des institutions et du transport.

Justifiant la célébration de ces bâtisseurs, Sylvain Zégah N’Guessan, président de Life Builders, a fait savoir : « Nous nous sommes mis ensemble pour réfléchir et arriver à savoir comment rendre l’Afrique encore fière, comment bâtir une Afrique qui croît en elle, comment s’éloigner pour aller de l’avant, pour ne pas attendre qu’on vienne la soutenir. Personne ne viendra bâtir l’Afrique pour nous. Aussi, nous avons décidé de mettre en avant les acteurs, qui au quotidien, tirent nos communautés et nations vers l’avant et accomplissent  des prouesses, pour qu’elles fassent un pas de plus vers le développement. ».

Parmi les lauréats figure Hamadou Diomandé, Daaf à l’Assemblée nationale. Le choix porté sur cette personnalité, pour mériter le Grand Prix du meilleur cadre des institutions ivoiriennes 2021, se justifie des dires du président de Life Builders, par ses qualités intrinsèques et son dévouement à la rigueur dans le travail. « A tous les postes qu’il a occupés, cet administrateur des services financiers s’est illustré par sa passion pour l’excellence et le don de soi. Sa soif de donner le meilleur de lui à la patrie est reconnue par toute la nation », a-t-il annoncé. Ce prix est le quatrième qu’obtient en moins de trois mois, Hamadou Diomandé. Et ce, grâce à ses compétences. Les lauréats, dont 2 femmes et 5 hommes, ont reçu chacun un trophée et un diplôme. De plus,  le parrain de la cérémonie, le ministre-gouverneur du district autonome de Yamoussoukro, Dr Augustin Thiam, a offert à chacun d’eux, un pagne traditionnel baoulé et une somme de 100 mille francs Cfa.

Au nom des récipiendaires, Tahirou Sanogo, lauréat du Prix du secteur agro-industriel, a admis : « Ces prix ne sont pas seulement pour nous. Ils sont une émulation adressée à tous les filles et fils de la Côte d’Ivoire, afin qu’ils fassent preuve de combativité pour le développement de notre cher pays. ». La grosse surprise de cette cérémonie de distinction a été le décernement du Grand Prix spécial au parrain de la cérémonie, pour ses qualités de bâtisseur de nombreuses infrastructures, et son rôle majeur dans la cohabitation pacifique des communautés à Yamoussoukro.

Un prix qui l’a ému et qui lui a permis de donner d’utiles conseils à la jeunesse, afin qu’elle s’accapare de bons atouts pour le développement de la nation ivoirienne. La cérémonie a été agrémentée par la chanteuse Monique Séka, qui a joué deux titres à succès de son répertoire et annoncé son retour les mois à venir sur la scène musicale.

Le ministre-gouverneur Augustin Thiam invite à surclasser certaines considérations.

Pour le ministre-gouverneur Augustin Thiam, la consolidation d’une nation forte ne passe pas par des considérations, susceptibles de mettre à mal la cohésion sociale. Taxer des bâtisseurs d’étrangers n’est pas compatible avec le développement. Prenant en exemples, Obama, d’origine kényane et Sarkozy, d’origine hongroise, le ministre-gouverneur a regretté que le Président Alassane Ouattara et lui soient taxés d’étrangers. Précisant, leurs liens, il a fait savoir qu’ils ne datent pas d’aujourd’hui.

Leur chemin s’est croisé il y a longtemps et il a permis de tisser une amitié basée sur la fraternité. C’est ce qui justifie à ce jour leur proximité. « Je remercie le président de la République, Alassane Ouattara. Tout ce que je suis aujourd’hui, je le lui dois », dira Dr Augustin Thiam. Qui a appelé la jeunesse à prendre conscience et à redoubler d’efforts pour que la Côte d’Ivoire se développe davantage. « Nos pères et mères vont partir, l’avenir c’est vous. Là où je suis arrivé, je vous souhaite d’arriver plus loin. Mon père a fait 5 garçons, 4 ont été ministres. Nos parents nous ont éduqués dans le travail ». Pour lui, la nation a besoin de tous ses fils et filles pour être consolidée et faire un grand bond vers l’avant. « Nous sommes tous, les fils et filles de notre chère patrie, la Côte d’Ivoire. Chacun de nous doit apporter sa pierre à l’édifice », a-t-il conseillé.

Faisant allusion à la réconciliation nationale, le petit fils d’Houphouët-Boigny a fait savoir que : « La réconciliation commence sur le pas de votre porte, avec votre enfant, votre femme et votre entourage. La réconciliation ne se décrète pas d’Abidjan. Il y a des paroles et des comportements qu’on doit bannir de notre langage », a-t-il conseillé. Pour terminer, Dr Augustin Thiam, en sa qualité de docteur en médecine, a sensibilisé les participants sur l’attitude de certaines personnes, visant à refuser de se faire vacciner contre la covid-19.  « J’ai fait un bac plus 10 pour devenir docteur en médecine. Aujourd’hui certaines personnes ont un google plus 3 et sont docteur en médecine. Ce sont elles qui orientent les populations dans le mauvais sens. Allez-vous vous faire vacciner contre la covid-19. Car, si les populations sont bien portantes, c’est le pays qui gagne dans son développement », a-t-il conclu.

Pour sa contribution à la cérémonie, le ministre-gouverneur a offert 4 250 000 francs aux organisateurs et aux participants. L’Ong Life Leaders est née en 2 008 et a été formalisée en 2012 à Bamako. Elle a pour léïmotiv, la marche sur les pas des pères fondateurs, tel Félix Houphouët Boigny, qui ont fait rêver l’Afrique et qui ont donné de la dignité au peuple noir. Elle se donne pour mission d’encourager les bâtisseurs du développement pour une Afrique meilleure.

Clément Koffi

 

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here