Home AFRIQUE Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara, pressé d’accompagner la cedeao dans l’option d’intervention militaire...

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara, pressé d’accompagner la cedeao dans l’option d’intervention militaire au Niger

0
photo d'illustration

Plus que trois jours et ça sera la fin de l’ultimatum lancé par la cedeao pour déloger de force les putschistes du pouvoir et y réinstaller le président déchu, Mohamed Bazoum. Alors que la date de fin de cet ultimatum approche à grands pas, Alassane Ouattara, dans un communiqué rendu public hier soir, a laissé savoir qu’il est pressé de voir la la cedeao mettre sa menace à exécution telle que envisagée au dernier sommet extraordinaire tenu à Abuja.

Sans hésitation ni tergiversation, la Côte d’Ivoire s’aligne sur les décisions prises par la cedeao lors de son tout dernier sommet extraordinaire tenu à Abuja, au Nigéria. En ce qui concerne l’éventualité d’une intervention militaire au Niger, le président ivoirien n’y voit aucun problème mieux, il ne s’y oppose pas.

C’est ainsi que suite au conseil national de sécurité (CNS) qu’il a réuni autour de lui pour une séance de travail après son retour d’Abuja où se tenait le sommet extraordinaire de l’institution sous régionale pour parler de la situation politique au Niger, celui-ci a donné quitus à son armée de se tenir prêt.

C’est ainsi que, à la lecture du communiqué final ayant sanctionné cette réunion, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a autorisé le chef d’Etat-major de son armée, à se rendre à Abuja dans le cadre d’une réunion avec tous les chefs d’Etat-major des autres pays de la sous-région, question de mettre en place un plan commun d’opérations pour une éventuelle intervention militaire de la cedeao au Niger.

Contrairement aux autres pays de la sous-région qui craignent le risque d’une déflagration générale dans tous les pays du sahel et même au-delà, Alassane Ouattara n’y voit aucun danger mieux, il trouve que l’intervention militaire au Niger est la seule sinon, l’unique option à même de déloger les putschistes du pouvoir afin de restaurer dans ses fonctions, le président déchu, Mohamed Bazoum, toujours otage des militaires, selon lui.

Il faut rappeler que mardi dernier, alors qu’il se tenait à Abuja une réunion des chefs d’Etat-major des pays de la sous-région en vue d’analyser l’option d’une intervention militaire au Niger, un haut responsable de cette institution a confié que l’utilisation de la force reste et demeure la dernière option à envisager et ce, lorsqu’on aura tout fait en vain, pour réussir le règlement pacifique de la situation que traverse le pays, a-t-il conclu.

Dieunedort Essomé

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here