Arrivée juste au lendemain de l’indépendance de la Centrafrique en 1960 pour apporter un soutien au sein de la force la mission des nations unies dans ce pays, l’armée française n’est plus repartie. 62 ans après, elle s’est vue contrainte de plier bagages suite à la suspension en 2021, de l’accord de coopération militaire liant la Centrafrique à l’union européenne.
C’est finalement hier vendredi 4 novembre 2022, que l’armée française a procédé au rapatriement des derniers véhicules blindés qui étaient chargés d’assurer un soutien au sein de la force de l’Onu en Centrafrique, nous avons appris de l’agence turque, anadolu.
Selon notre confrère, ce rapatriement des derniers blindés de l’armée française en Centrafrique a été confirmé par la Mission logistique Bangui (Mislog), la Force française principale qui était chargée d’assurer ce soutien au sein de la force onusienne.
Selon toujours notre confrère qui cite la mission logistique Bangui (Mislog), ce rapatriement des derniers blindés français se fait en étroite collaboration avec les autorités centrafricaines, de sorte que « avant chaque départ de convois de la Mislog, les contrôles et scellages de conteneurs sont effectués en étroite collaboration avec les gendarmes et douaniers centrafricains. Cela permet aux convois de circuler en toute transparence », dixit le ministère français de la défense.
Ce rapatriement des derniers blindés de l’armée française en Centrafrique arrive alors que début octobre dernier, les autorités françaises avaient annoncé que leurs 130 derniers militaires déployés en Centrafrique devaient quitter le pays avant la fin de cette année 2022.
Car, le contrat de coopération militaire liant l’Etat centrafricain à l’union européenne ayant été suspendue par les autorités depuis 2021.
Il faut rappeler que l’armée est en Centrafrique depuis l’aurore des indépendances sur le continent africain. Et dans ce pays, elle a été au cœur de nombreuses opérations militaires aux dénominations multiples et changeantes.
C’est ainsi qu’après la première opération dite Caban en 1979 et Barakuda en 1981, la force française en Centrafrique a continué avec d’autres, de 1996 à 1997 avec Almadin I, II et III, en 2013 avec Boali et en 2016 avec Sangaris.
Dieunedort Essomé
