La marche sur l’hôtel Intercontinental qui abrite le chef de l’Etat camerounais Paul Biya n’a finalement plus eu lieu, du moins dans le sens qu’avaient voulu les organisateurs.
En tout cas, ce samedi 17 juillet 2021, la place des nations unies à Genève, située non du lac léman n’a pas connu le rassemblement tant souhaité par les organisateurs car, suite à l’interdiction de la marche anti Biya par les militants de la brigade anti sardinard, la police pris le contrôle des lieux, empêchant tout individu de s’approcher à un périmètre qui était bien circonscrit.
Les marcheurs qui n’ont pas voulu entendre de cette oreille, se sont aussitôt dressés contre cette muraille de policiers qui s’est trouvée dans l’obligation de les gazer faisant des blessés.Dans la foulée de cet accrochage avec la police suisse et les militants de la brigade anti sardinard, deux manifestants anti Biya qui ont tenté d’escalader la barrière du siège mondial des nations unies à Genève pour aller jusqu’ à l’hôtel qui abrite le chef de l’Etat Paul Biya, ont été interpellés par la police, menottés par la suite avant d’être placés en garde à vue.
A la fin de cette folle journée du samedi 17 juillet 2021, l’affront de la diaspora camerounaise contre Paul Biya n’a vraiment pas abouti à grande chose.
D’autant plus que le vieux « lion » est toujours dans cet hôtel et que sa propre épouse Chantal a été aperçu dans l’après-midi de ce même samedi d’hier au festival de Cannes à Paris.
Bertrand Ryvalyze