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Cameroun : l’homme qui était aux arrêts pour avoir saccagé un commissariat pour obtenir sa carte d’identité a été libéré

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Daouda Fondikou ici en image après avoir vandalisé le commissariat de police de la ville de Foumbot pour tenter d'obtenir sa carte nationale d'identité

Daouda Fondikou, détenu depuis plusieurs semaines à la prison de Foumbot pour avoir saccagé par exaspération le poste de commissariat de police de cette ville pour avoir sa carte nationale d’identité, est enfin libre.

Ses premières images d’homme libre ont inondé la toile camerounaise depuis la fin d’après-midi d’hier mardi 8 novembre 2022.

La libération de Daouda Fondikou intervient quatre jours après le décès de son épouse sur la table d’accouchement à l’hôpital de cette même ville de Foumbot.

Et pourtant, il y a quelques semaines, Nicole, la défunte épouse de Daouda Fondikou a joué un rôle très déterminant dans son arrestation en prenant l’opinion publique à témoin sur les raisons fondamentales qui ont poussé son mari à saccager le commissariat de police de Foumbot pour exiger la délivrance de sa carte nationale d’identité.

La jeune dame qui était enceinte de 9 mois au moment de l’arrestation de son époux, avait expliqué que celui-ci avait saccagé et vandalisé le commissariat de police de cette ville par simple frustration car, son conjoint était sans carte nationale d’identité depuis plusieurs années, ce qui ne lui permettait pas de faire face à tous les actes administratifs auxquels il aspirait.

C’est ainsi que chaque fois qu’il se rendait dans la ville de Douala pour retirer sa nouvelle carte d’identité sous présentation d’un récépissé, il était aussitôt renvoyé au commissariat de police de la ville de Foumbot, lieu de traitement initial de son dossier d’identification.

Ce jour où il a été arrêté, Daouda Fondikou avait carrément perdu patience quand, une fois de plus et comme de coutume, un agent de police de ce commissariat de police lui avait paru pour laisser entendre que le dossier relatif à sa carte nationale d’identité n’avait toujours pas été traité.

Daouda Fondikou avait alors « pété les plombs » et s’était mis à vandaliser le commissariat de police de la ville de Foumbot.

Bertrand Ryvalyze

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