Dans la pleine nuit du mercredi 8 au jeudi 9 juin 2022, un groupe de combattants séparatistes, lourdement armé, a fait irruption dans l’enceinte de l’hôpital du district de Mamfé avant de mettre le feu sur ses bâtiments, nous avons appris des médias locaux.
Selon ces médias qui ont rapporté cet incendie, les séparatistes anglophones, lourdement armés, sont arrivés en pleine nuit à l’hôpital du district de Mamfé, ville située dans le département de la Manyu, région du sud-ouest dont Buea est le chef-lieu, avant de demander à tout le personnel qui s’y trouvait y compris les malades, de vider les lieux.
Quand tout le monde a réussi à quitter les lieux de cet hôpital sous sommation des combattants séparatistes, ceux-ci ont aussitôt mis le feu sur les bâtiments, les réduisant ainsi en cendres.
Certaines sources ont indiqué que lorsque les séparatistes anglophones ont commencé à incendier cet hôpital de Mamfé, les forces de l’ordre qui n’étaient qu’à quelques 500 m de là, ont aussitôt intervenu, engageant ainsi un accrochage avec les quidams.
Il faut rappeler que depuis ces derniers mois, l’insécurité est montée d’un cran dans les deux régions anglophones du Cameroun.
Pas plus tard que le 10 mai dernier, le maire de la ville de Manfé, Prisley Ojong, 35 ans, a été abattus par les combattants séparatistes anglophones alors qu’il avait été piégé par ceux-ci, de venir à un lieu du rendez-vous pour qu’ils déposent les armes.
Quand le maire prit la route, conduit par son chauffeur et accompagné par un militaire de l’armée pour prendre part à ce rendez-vous, sa voiture fut aussitôt l’objet d’une embuscade et les séparatistes avec qui, il avait pris rendez-vous, ont commencé à mitrailler son véhicule.
Suite à cette attaque, il fut mortellement touché alors que le militaire et son chauffeur s’en étaient tirés avec des blessures sur le corps.
Bertrand Ryvalyze
