Le Front Social-démocrate (SDF) a démenti les informations circulant sur les réseaux sociaux faisant état d’une démission massive de ses membres dans la circonscription électorale de Loum.
Le secrétaire national à la communication du parti, Kejang Henry, a publié un communiqué de presse précisant qu’il n’y a eu aucune démission dans aucune région.
Il a qualifié ces informations de « désinformation grossière avec l’intention de traîner l’image du parti dans la boue ».
Le SDF, aux prises avec des polémiques depuis le décès de son fondateur, notamment lors de l’élection de son nouveau président, est désormais confronté aux conséquences des prétendues démissions de Loum.
Le parti n’a pas perdu de temps pour dissiper les rumeurs, identifiant et accusant trois membres dissidents – Hipdieu Merlin, Nkeck Jules et Issa Alhadji – d’être à l’origine de ces fausses allégations.
Le communiqué de presse indique : « Cela est fait avec des intentions malveillantes par trois membres dissidents du parti qui sont en conflit avec la constitution du parti et ses règles et règlements internes. »
Selon le porte-parole du parti, ces membres, qui sont conseillers du Conseil de Loum dirigé par le SDF, ont fait l’objet de mesures disciplinaires pour activités anti-parti et ont été considérés comme s’étant eux-mêmes exclus du parti .
Le communiqué poursuit : « Ces membres, à savoir Hipdieu Merlin, Nkeck Jules et Issa Alhadji, sont conseillers du conseil du LOUM dirigé par le SDF. Ils ont été jugés en toute équité par l’organe disciplinaire du parti pour activités anti-parti. Par la suite, ils ont été considérés comme s’étant exclus du parti. Trois autres membres dissidents les ont suivis« .
L’organe disciplinaire du parti aurait mené un procès équitable, aboutissant à l’exclusion de ces membres des droits de circonscription électorale.
Pour tenter de remettre les pendules à l’heure, ces membres exclus ont convoqué une réunion le dimanche 19 novembre 2023, présidée par le président du district, le camarade Bandong Djibril, pour démystifier ce que le parti a qualifié de « désinformation ».
Le SDF, à la lumière de ces événements, a exhorté les Camerounais à rester vigilants face à ce qu’ils appellent les « anges de mauvais augure » qui tentent de semer la confusion au sein du parti.
Le parti a appelé ses membres à rester fermes, concentrés et à consolider les acquis du parti, notamment après un congrès réussi.
Pour la première fois dans l’histoire du parti, le SDF a eu un nouveau président autre que feu Ni John Fru Ndi, son fondateur.
Certains analystes affirment que Joshua Osih, le nouveau président, prend la relève d’un SDF affaiblissant après que le parti ait licencié plus de 30 gros bonnets au début de cette année pour des activités anti-parti.
Mimi Méfo Infos
