Laurent Esso, le compagnon de route du président Paul Biya depuis de longues années et actuellement, tout-puissant ministre de la justice garde des sceaux, pourra être interpellé dans les tous prochains jours par les enquêteurs pour être auditionner suite à l’affaire relative à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo dont il est cité comme l’un des commanditaires clefs.
Le ministre camerounais de la Justice, garde des sceaux, Laurent Esso, fera certainement la prison, ou du moins, il sera mis aux arrêts dans les tous prochains jours pour être auditionner par les enquêteurs du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED), en charge de trouver les commanditaires de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Selon Reporter Sans Frontière (RSF), Laurent Esso, ce pilier du régime Biya qui est cité comme l’un des commanditaires clés, est déjà mis sous orbite des forces de l’ordre et sa résidence est encerclée nuit et jour par des gendarmes et des policiers habillés de vêtements civils et ce, depuis l’arrestation de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Bélinga.
Certains proches du ministre, agissant en son nom, soutiennent mordicus que le patron de la justice et garde des sceaux camerounais n’est pas impliqué dans l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, mais quid !
Les enquêteurs et fins limiers du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED) qui gèrent parcimonieusement ce dossier, pensent le contraire et affirment d’ailleurs détenir des preuves de l’implication du ministre Laurent Esso dans l’effacement physique du journaliste.
Quoi qu’il en soit, le passeport du ministre lui a été retiré autant qu’il est interdit de quitter le territoire nation national jusqu’à ce que soit établi la manifestation de la vérité sur cette affaire d’assassinat du journaliste dont toute la république demande justice pour sévir les coupables.
Bertrand Ryvalyze
