C’est peut-être le scénario politique aux épisodes les plus palpitants que Fo’o Sokoudjou Jean Philippe Rameau, le roi des Bamendjou, réserve dans les tous prochains jours aux commentateurs et analystes politiques au Cameroun.
En effet, Fo’o Sokoudjou Jean Philippe Rameau, le chef de ce village Bamendjou qui est une localité de la région de l’Ouest du Cameroun et située dans le département des hauts-plateaux, est en rébellion frontale contre l’autorité préfectorale qui coiffe sa chefferie.
Ce chef du village Bamendjou refuse de se soumettre au ordres et injonctions du préfet du département des hauts-plateaux depuis que l’autorité en question s’est fendu dans un message pour le mettre en garde d’avoir tenu une réunion politique non déclarée dans son palais et que toute récidive de ce genre de réunion politique non déclarée à l’avance pourrait faire l’objet de sanction conformément aux textes et règlements en vigueur notamment la loi n° 90/04 du 19 décembre 1990 portant manifestations publiques.
Dans le même message porté de l’autorité préfectorale à l’endroit du chef traditionnel, Fo’o Sokoudjou Jean Philippe Rameau, l’administrateur principal rappelle entre autre que ce roi des Bamendjou, en agissant ainsi et sans toute autorisation préalable de l’autorité publique, il met en péril et en danger permanent, l’ordre public et la légalité avant de conclure en fin du compte, que toute récidive de sa part se verra l’application de l’article 29 du décret 77/245 du 15 juillet 1977 portant organisation des chefferies traditionnelles.
Suite à cette injonction de l’autorité préfectorale à l’endroit de ce chef des Bamendjou, celui-ci a immédiatement fait affront en répondant dans une méprisante posture que les menaces du préfet ne lui font pas peur et qu’avant les indépendances, il a connu pire menaces que ça avant de conclure qu’il n’est pas un élu ou fonctionnaire de l’Etat que le préfet doit confondre.
Bertrand Ryvalyze
