Le 18 juin, au moins quatre soldats camerounais ont été tués et deux autres blessés dans une embuscade tendue par les combattants séparatistes anglophones, nous avons appris.
Selon des sources locales, l’incident s’est produit ce mercredi 18 juin au poste militaire de Maloun, une localité tampon entre la région de l’ouest et la localité de Mbonso dans la région du nord-ouest dont Bamenda est le chef-lieu.
Selon les mêmes sources, c’est aux premières heures de cette même journée, que les assaillants ont lancé un assaut-surprise contre le check point militaire de Malou.
Le bilan de cette attaque fait état de quatre militaires tués et deux autres blessés.
Cet incident intervient alors que début mois de mai dernier, au moins trois militaires camerounais avaient été tués et six autres blessés dans une attaque perpétrée par la nébuleuse terroriste Boko Haram.
Cet incident s’était produit dans la localité de Hilé-Alifa, dans le département du Logone-et-Chari, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, avaient indiqué des sources sécuritaires locales.
A en croire les mêmes sources, cette attaque s’était produite entre 02H00 et 04H00 heures, heure locale.
Il faut rappeler qu’après le début de la crise dite anglophone au Cameroun en novembre 2017, l’on a observé une hausse accrue de l’insécurité dans les régions anglophones du nord-ouest et du sud-ouest.
Une insécurité généralement caractérisée par des enlèvements de toute sorte, des arrestations arbitraires, des tueries et des violations des droits de l’homme.
