Evariste Ndayishimiye a officiellement pris fonction hier le 18 juin 2020 par une prestation de serment qui s’est tenue au grand stade Ingoma de Gitega, la capitale politique et administrative du pays.
Mais à peine a-t-il été investi à la tête du Burundi en tant que nouveau président de la république, qu’il a tenu à mettre les points sur les « i ».
Ainsi, le nouveau patron du pays a fait savoir que la liberté d’expression sera garantie pour tous, aussi bien que ses concitoyens doivent se parler et s’écouter les uns, les autres.
Il a également indiqué que les droits de l’homme seront respectés dans son pays mais, que « les étrangers ne devraient pas dicter quoi faire », faisant allusion ici aux puissances occidentales, très souvent attachés aux principes des droits de l’homme.
Suite à ces mêmes propos, le nouveau président de la république a ajouté en laissant savoir que c’est les colonisateurs qui introduisent des divisions sociales dans son pays.
Continuant dans la même lancée, il a invité tous les exilés à revenir au bercail pour participer à la construction d’un nouveau Burundi et que le gouvernement est prêt à ouvrir des négociations avec tous les groupes politiques pour parvenir à une solution pacifique du pays.
Evariste Ndayishimiye, 52 ans, a été élu le 20 mai dernier sous les couleurs du parti au pouvoir et devait normalement prendre ses fonctions au mois d’août prochain.
Mais avec le décès brutal de son prédécesseur Pierre Nkurunziza, la Cour constitutionnel qui n’a pas jugé nécessaire, une courte période de transition, a anticipé la prestation de serment du nouveau Evariste Ndayishimiye. laquelle prestation a eu lieu hier au stade Ingoma de Gitega, la capitale politique et administrative du pays.
