Home AFRIQUE Burkina : le GSIM, proche d’Al-Qaïda, revendique l’attaque de lundi à Djibo

Burkina : le GSIM, proche d’Al-Qaïda, revendique l’attaque de lundi à Djibo

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Crédit Photo : AFP / image d'illustration.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), importante alliance djihadiste au Sahel, lié à Al-Qaïda, a revendiqué la libération d’une soixantaine de prisonniers lors de l’attaque perpétrée lundi contre une base militaire de Djibo, dans le nord du Burkina Faso.

Selon un communiqué authentifié et traduit par Site, un organisme américain spécialisé dans la surveillance des organisations djihadistes, le GSIM a revendiqué l’attaque contre cette base militaire.

Blocus de djihadistes

Le groupe affirme avoir tué «dix soldats» et «libéré 67 prisonniers». Plus de 400 armes légères ont également été emportées par les djihadistes, selon leur communiqué. Lundi matin, le 14e régiment interarmes de Djibo avait été attaqué par des hommes armés.

Dix soldats avaient été tués et une cinquantaine blessée selon l’armée burkinabè qui avait indiqué avoir tué 18 «terroristes» dans des opérations de ratissage. La ville de Djibo est soumise depuis trois mois à un blocus des djihadistes qui ont coupé les principaux axes y menant en faisant sauter des ponts.

Selon l’ONU, la situation dans cette ville du nord du Burkina est alarmante, les denrées alimentaires se faisant rares et les habitants étant parfois contraints de manger des feuilles d’arbres et du sel.

Deuxième coup d’Etat

Le 26 septembre, un convoi de ravitaillement à destination de Djibo avait été attaqué par des hommes armés. L’attaque, là aussi revendiquée par le GSIM, a officiellement fait 37 morts, dont 27 militaires.

Cette attaque a servi de catalyseur au coup d’État du 30 septembre, perpétré par le capitaine Ibrahim Traoré, qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Il s’agissait du deuxième coup d’État au Burkina Faso en huit mois, les putschistes invoquant à chaque fois la dégradation de la situation sécuritaire dans ce pays en proie à la violence jihadiste depuis sept ans.

Investis le 21 octobre comme président de la transition par le Conseil constitutionnel, le capitaine Traoré a assuré que leurs «objectifs ne sont autres que la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes».

LSI AFRICA avec l’AFP

 

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