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Burkina : la junte annonce avoir déjoué un coup d’Etat

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le capitaine Ibrahim Traoré, désigné président de transition par les assises nationales

Tard dans la nuit d’hier mardi 26 septembre 2023, les partisans du capitaine Ibrahim Traoré sont sortis nombreux dans les rues de Ouagadoudou. Ils répondaient ainsi à l’appel de la junte qui a laissé croire qu’un coup d’Etat militaire était en cours contre son régime.

Dans la nuit d’hier mardi 26 septembre 223 et peu avant minuit, les jeunes de la capitale burkinabè, Ouagadougou, sont sortis nombreux pour répondre à l’appel du chef de la junte militaire, le capitaine-président Ibrahim Traoré.

Selon nos informations, ce n’est pas le capitaine-président en personne qui aurait demandé à la jeunesse de sortir dans les rues mais plutôt, les influenceurs qui lui sont proches. C’est eux qui ont demandé à la jeunesse, via les réseaux sociaux, à sortir massivement pour défendre le régime du régime du capitaine Ibrahim Traoré car, selon eux, un coup d’Etat serait en cours pour renverser leur chef.

Pour les partisans de ce putsch, les commanditaires seraient tapis dans l’ombre à l’étranger tandis que les exécutants seraient quelques officiers de l’armée burkinabè.

Selon nos investigations, nous pouvons dire avec autorité qu’un coup d’Etat à Ouagadougou n’était pas en cours d’opération, du moins, au moment où la jeunesse a été demandée de sortir dans les rues pour défendre le pouvoir de la junte.

A l’inverse, nous confirmons qu’un malaise prévaut depuis un certain temps dans les rangs de la grande muette où certains officiers supérieurs mécontents, ont décidé de ne plus obéir aux ordres de l’Etat-major.

Néanmoins, ils ont sollicité une rencontre avec le capitaine-président Ibrahim Traoré pour lui faire part des frustrations qu’ils ressentent.

C’est donc dans ce climat de tension au sein de la grande muette qui a fait à certains, qu’un coup d’Etat en vue du renversement de la junte au pouvoir était en cours.

Il faut rappeler qu’il y a moins d’une semaine, le journal Jeune Afrique, avait fait un reportage sur le vrai malaise qui se vit dans les casernes de l’armée burkina.

Non content de cette révélation, la junte a dû interdire ce journal de paraître sur son sol et de se faire diffuser sur l’étendue du territoire national

Dieunedort Essomé

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