Depuis hier lundi 24 janvier 2022, l’on assiste à un coup d’Etat contre le régime du président Roch Marc Christia Kaboré.
Coup d’Etat fomenté par les militaires de l’Armée burkinabé et dont le cerveau n’est autre que le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, à la tête actuellement du Mouvement pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR).
Suite à ce putsch, plusieurs institutions internationales y compris l’union africaine et le cedeao n’ont pas hésité à condamner et en ont même profité pour dénoncer ces coups de force qui font reculer le processus démocratique dans sous-région ouest africaine.
C’est dans ce sens que la commission de la cedeao a rendu public un communiqué aujourd’hui mardi 25 janvier 2022.
Communiqué qui condamne énergiquement les nouvelles autorités au pouvoir au Burkina Faso et qui rappelle que dans les tous prochains jours, un sommet extraordinaire sera convoqué pour débattre des questions liées à ce putsch que beaucoup d’institutions peinent à saluer.
Ce communiqué de la cedeao, rendu public depuis Abuja au Nigeria, est le suivant :
« La CEDEAO note que, malgré les appels de la communauté régionale et internationale au calme et au respect de la légalité constitutionnelle, la situation au Burkina Faso est caractérisée par un coup d’Etat militaire ce lundi 24 janvier 2022, suite à la démission du Président Roch Marc Christian Kaboré, obtenue sous la menace, l’intimidation et la pression des militaires après deux jours de mutinerie.
La CEDEAO condamne fermement ce coup de force des militaires qui marque un recul démocratique majeur pour le Burkina Faso. Un sommet extraordinaire de la CEDEAO se tiendra dans les prochains jours pour examiner cette situation.
Fait à Abuja, le 25 janvier 2022
La Commission de la CEDEAO »
Dieunedort Essomé
