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Burkina Faso : La BAD finance six projets à hauteur de 184 millions de dollars

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photo d'illustration

Le ministre burkinabè de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar Nacanabo, et le Responsable Pays du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Daniel Ndoye, ont procédé lundi à la signature de dix conventions de financement sous forme de prêts et de dons d’un montant d’environ 114 270 000 000 FCFA (184 019 370 de dollars) au profit de six projets de développement intervenant dans les secteurs de l’eau et de l’agriculture au Burkina Faso.

Le ministère burkinabè en charge de l’Economie, qui a rendu publics ces accords, a expliqué que les premières conventions portent sur le financement du projet d’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement pour le renforcement de la résilience (PASEPA-2R) ; du projet de promotion de l’hygiène, de l’eau potable et de l’assainissement et de renforcement de la résilience de la population à la COVID-19 et au changement climatique en milieu rural dans huit provinces (PHEPA-8P) et du projet d’appui à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement et renforcement des capacités de la résilience de la population à la COVID-19 et au changement climatique dans les quartiers périphériques de Ouagadougou (PAEPA-QP).

D’un montant global de 30,196 milliards de FCFA, (48 426 150 de dollars), ces projets permettront au gouvernement d’améliorer l’accès aux services durables d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement dans les zones d’intervention et contribuer à l’atteinte de l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.

Trois autres projets intervenants dans le secteur de l’agriculture bénéficient également de financements, selon le ministère en charge de l’Economie. Il s’agit du projet de développement intégré des chaînes de valeurs maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR) ; du projet d’urgence pour le renforcement de la production agricole au Burkina Faso (PURPA-BF) et le projet 2 du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le sahel (P2-P2RS).

D’un coût global de 84,074 milliards de FCFA, (135 593 220 de dollars), ces projets permettront de développer les chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et lutter contre les inégalités de genre ainsi que soutenir les agriculteurs pour accroitre la production alimentaire afin d’atténuer l’impact de la guerre en Ukraine.

Pays à vocation agricole, le Burkina Faso fait toutefois face régulièrement à un déficit céréalier exposant chaque année des milliers de personnes à une insécurité alimentaire.
Le 24 février courant, le président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, qui a rencontré les acteurs du secteur rural, a partagé sa vision et sa volonté de faire du secteur rural un vecteur incontournable pour atteindre la sécurité alimentaire.

« Je ne sais pas pourquoi un pays comme le Burkina Faso doit importer des denrées alimentaires. C’est difficile de comprendre parce que nous avons des terres, nous avons de l’eau en surface comme sous la terre, nous avons du potentiel« , avait déclaré le président Traoré.

anadolu

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