Home AFRIQUE Burkina : coup d’Etat du capitaine Ibrahim Traoré, rien n’est encore joué

Burkina : coup d’Etat du capitaine Ibrahim Traoré, rien n’est encore joué

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photo d'illustration

Hier vendredi 30 septembre 2022 et aux environs de 4h30 heure locale, un groupe d’officiers subalternes appelés « cobras », a frontalement attaqué la junte militaire au pouvoir. Le soir de cette même journée, il a été annoncé la démission de ses fonctions de président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui est un organe dirigeant, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba en remplacement du jeune capitaine Ibrahim Traoré.

Après cette annonce à la télévision nationale, l’on croyait les choses avoir été pliées pour les « cobras ». Quand ce matin du 1er octobre 2022 et contre toute attente, il y a eu un retournement de situation avec de nouveaux tirs nourris entendus çà et là dans la capitale Ouagadougou.

En effet, l’on a appris que le projet de putsch du capitaine Ibrahim Traoré et ses hommes n’aurait pas connu l’adhésion de toute la grande muette.

En plus, le chef de la junte militaire le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba que l’on croyait être aux mains des « cobras », est plutôt en repli stratégique et serait toujours dans la capitale Ouagadougou où il serait en train d’organiser la reprise du pouvoir avec une clique d’hommes qui lui sont restés fidèles.

D’autres l’annoncent même être refugié dans une base militaire française où il serait sous très haute protection de la Force Bakhane.

Quoi qu’il en soit, l’on a appris que jusqu’à ce matin du 1er octobre 2022, soit un jour après la supposée prise du pouvoir, les « cobras » n’ont pas réussi à rallier à leur cause toute l’armée.

Une information qui semble ne pas étonner puisque ce même samedi après-midi, l’Etat-major des armées du Faso a rendu public un communiqué dans lequel il est indiqué que la grande muette se désolidarise du putsch du capitaine Ibrahim Traoré et ses hommes.

Un appel a dès lors été lancé aux mutins de se ressaisir au plus vite et de revenir à la raison pour que dans la fraternité d’armes, l’union et la cohésion, les Forces de défense et de sécurité puissent faire face à l’ennemi commun: le terrorisme.

 

Dieunedort Essomé

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