Le commandant de la garde présidentielle béninoise ayant en charge la sécurité du chef de l’Etat Patrice Talon a été interpellé puis, mis aux arrêts par ses propres « frères » d’armes. Il est soupçonné d’être le « cerveau » d’un projet de coup d’Etat qui devait avoir lieu le 27 septembre 2024.
Dans un communiqué de presse qui a été rendu public hier par le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, le chef de sécurité du président Patrice Talon est porté en accusation d’avoir été de connivence avec l’ancien ministre des sports Oswald Homeky pour un projet de coup d’Etat dont la date butoir pour sa mise à exécution était prévue pour demain 27 septembre 2024.
Selon ledit communiqué, le chef de sécurité du président Talon, qui devait jouer un rôle de premier plan dans ce projet de coup d’Etat, a accepté le marché de l’ancien ministre des sports Oswald Homeky contre la rondelette somme de un milliard cinq cent millions (1 500 000 000 F.CFA).
Cette somme lui a été remise en espèce le 24 septembre 2024, sans compter qu’auparavant, un compte bancaire avec un dépôt initial de la somme de cent cinq millions (105 000 000 F.CFA) a été ouvert pour son compte à Abidjan, dans les livres de NSIA-BANQUE CÔTE D’IVOIRE et la preuve de l’ouverture de ce compte lui en avait été formellement transmise.
C’est fort donc de tous ces éléments à charge, que celui qui était encore jusque-là, le chef de sécurité du président de la république Patrice Talon, a été interpellé et mis aux arrêts par ses « propres frères » d’armes.
En plus de lui, des sources proches du dossier indiquent que l’ancien ministre des sports Oswald Homeky et l’homme d’affaire Olivier Boko sont également dans les mailles de la justice.
Sandrine Benjamin