En désaccord avec les quotas pétroliers, le gouvernement angolais, par la voix de son ministre des ressources naturelles, Diamantino Pedro Azevedo a annoncé jeudi 21 décembre 2023, son retrait de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (Opep). Une décision dit-il, qui a été bien mûrie et pensée.
Pour justifier ce retrait de l’Organisation, le ministre Diamantino Pedro Azevedo a expliqué que depuis un certain temps, son pays n’a plus d’influence significative sur les quotas pétroliers. Et à cette allure, a-t-il poursuivi, le retrait de son pays semble une bonne décision pour ne pas subir les contraintes liées au respect des quotas de production.
Il a en outre ajouté, que bien que son pays soit très actif au sein de l’organisation des dernières années, les résultats qui en résultent sont maigres pour ne pas dire qu’ils ne servent pas les intérêts de son pays, d’où la décision de son retrait.
L’Angola fait partie des vingt premières nations productrices de pétrole.
Fin novembre dernier, ce pays d’Afrique centrale, joint au Nigéria, qui sont tous deux, des poids lourds en production de pétrole sur le continent africain, avaient déjà exprimés leurs mécontentements relatifs à ces mêmes quotas pétroliers.
C’était à l’occasion de la toute dernière réunion de l’Organisation qui d’ailleurs, avait connu plusieurs reports en raison justement, des désaccords autour de ces mêmes quotas.
Créée en 1960, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) compte en son sein 13 membres sous la houlette de l’Arabie saoudite, premier pays producteur de tous.
En 2016, l’organisation a accepté l’adhésion de la Russie d’où la dénomination actuelle de Opep+
Bertrand Ryvalyze
