Une opération de sauvetage exhaustiv visant à retrouver des ouvriers du bâtiment disparus coincés dans les décombres d’un bâtiment effondré en Afrique du Sud se terminera vendredi après près de deux semaines et avec 19 personnes toujours portées disparues, ont annoncé les autorités.
Au moins 33 personnes ont été confirmées mortes après l’effondrement, le 6 mai, d’un complexe d’appartements inachevé de cinq étages dans la ville de George, sur la côte sud du pays.
On s’attend à ce que ce nombre de morts s’élève à terme à plus de 50 à mesure qu’il s’agira d’une opération de rétablissement et de nettoyage. La décision, annoncée par la municipalité de George et son unité d’intervention en cas de catastrophe, signifie que les sauveteurs ne s’attendent pas à trouver quelqu’un d’autre vivant dans les décombres et présument que les 19 travailleurs restants portés disparus depuis 12 jours sont morts.
Il s’agit de l’un des pires effondrements de bâtiments survenus en Afrique du Sud. Les autorités affirment qu’il y avait 81 travailleurs sur le chantier lorsque le bâtiment s’est effondré. Ils disent que 29 survivants ont été extraits des décombres, certains d’entre eux étant toujours hospitalisés.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa s’est rendu jeudi sur le bâtiment effondré pour montrer son soutien aux familles des victimes, aux secouristes et aux autres personnes qui sont sur place depuis plus de 250 heures, travaillant nuit et jour par équipes pour tenter de retrouver des survivants.
Plus de 600 secouristes et autres membres du personnel ont participé aux recherches dans les jours qui ont suivi l’effondrement, même si elles ont été réduites.
Une fois l’opération de sauvetage terminée, le bâtiment sera remis au ministère national de l’Emploi et du Travail pour mener une enquête sur l’effondrement, ont indiqué les autorités de la ville. De nombreuses autres enquêtes seront menées, notamment par la police et le gouvernement provincial du Cap-Occidental.