Les rues de Freetown, la capitale de la Sierra Leone, étaient encore pour la plupart vides tôt lundi, malgré la levée par le gouvernement du couvre-feu imposé en raison d’une attaque contre une caserne militaire.
Le gouvernement a déclaré que les forces de sécurité avaient repoussé les « soldats renégats » qui tentaient de s’introduire dans une armurerie militaire à Freetown aux premières heures de dimanche.
Des assaillants non identifiés ont également attaqué dimanche un commissariat de police et libéré des détenus d’une grande prison.
La Sierra Leone est tendue depuis la réélection du président Julius Maada Bio en juin, un résultat rejeté par le principal candidat de l’opposition et remis en question par les partenaires internationaux, notamment les États-Unis et l’Union européenne.
Dans un discours à la nation dimanche, Bio a appelé les dirigeants politiques et traditionnels de ce pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi que la société civile, à œuvrer pour préserver la paix.
Il a indiqué que la plupart des responsables de l’attaque contre la caserne avaient été arrêtés et qu’une enquête était en cours.
Un communiqué du gouvernement a encouragé la population à reprendre ses activités normales à partir de 06h00 GMT lundi.
