Après avoir recalé 72 prétendants sur les 93 qu’ils ont été sur la ligne du départ, c’est finalement vingt (20) candidats qui sont autorisés par le Conseil constitutionnel à entrer en lice pour succéder au président sortant Macky Sall. L’élection présidentielle en question aura lieu le 25 février prochain. Une élection qui se fera sans Karim Méissa Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade. Sa candidature ayant tout simplement été invalidée par le juge des élections.
Malgré tous les recours qui ont été déposés, le Conseil constitutionnel sénégalais a déclaré irrecevable, la candidature de Karim Méissa Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, en exil au Qatar depuis sa sortie de prison dans son pays en 2016 suite à une grâce présidentielle.
Cette décision du juge des élections intervient alors que ces dernières semaines, la candidature de Karim Wade a été au centre d’une polémique sur sa double nationalité (française et sénégalaise), après la diffusion sur les réseaux sociaux d’un document attestant de son nom sur le fichier électoral de l’Etat français.
La diffusion de ce document sur les réseaux sociaux a ainsi prêté le flan à un concurrent de Karim Wade à l’élection présidentielle du 25 février prochain, en l’occurrence, Thierno Alassane Sall, qui a pris la révélation de ce document à bras le corps, pour mener rigoureusement des investigations aux fins de parvenir à l’invalidation de sa candidature.
Alors que cette procédure a été lancé auprès du juge des élections le 16 janvier dernier, c’est curieusement cette même date qui a été choisie par le nouveau chef du gouvernement français, le premier ministre Gabriel Attal, pour déchoir Karim Méissa Wade de sa nationalité française (voir document ci-dessous).
Malgré que ce dernier s’est vu déchoir de la nationalité française, la polémique autour de la nationalité de Karim Wade n’a pas cessée, bien au contraire, elle a continué à alimenter davantage les débats sur ses réelles intentions à diriger le Sénégal.
En clair, les avis et les questionnements de l’opinion nationale ont fusé de toute part, des interrogations du genre : va-t-il diriger le pays, s’il est élu, pour le compte de la France ou pour celui du pays qui l’a porté au pouvoir ?
Quoi qu’il en soit et quel que soit la réponse apportée à cette question, le juge des élections a tranché sur le cas Karim Wade : il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain. Sa candidature ayant été déclarée irrecevable.
N.B: le document ci-dessous présente la liste complète des candidats autorisés par le Conseil constitutionnel à prendre part à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Dieunedort Essomé
