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RDC : l’ancien Premier ministre, Adolphe Muzito, pour un « report technique » des élections

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photo d'illustration

L’ancien Premier ministre congolais, Adolphe Muzito, a déclaré constater « l’irréversibilité » du report « technique » des élections générales prévues le 20 décembre en République démocratique du Congo, pour des raisons sécuritaires et financières.

L’ancien chef du gouvernement congolais s’est exprimé lundi lors des consultations avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), à l’approche des élections dont les préparatifs sont contestés par l’opposition, qui pointe l’opacité et des irrégularités.

La rencontre entre les deux personnalités, accompagnées chacune d’experts, a duré plus d’une heure, a constaté le correspondant d’Anadolu.

L’opposant a déclaré à la presse que le processus était émaillé de plusieurs maux.

La Ceni « n’est à ce jour ni représentative, ni inclusive », a-t-il déclaré, affirmant que ceux qui y représentent l’opposition n’avaient pas été désignés. Le fichier électoral d’environ 43 millions d’électeurs n’est pas « complet » a-t-il affirmé.

Adolphe Muzito a estimé qu’il ne sera pas question d’organiser des scrutins le 20 décembre prochain sans les électeurs des territoires de Rutshuru, Masisi et Kwamouth confrontés aux défis sécuritaires.

L’ancien chef du gouvernement congolais a proposé à l’Etat de sous-traiter les opérations d’enrôlement des électeurs dans ces territoires, qui échappent au contrôle de l’Etat, aux confessions religieuses notamment catholique.

Les contraintes financiers pèsent encore sur le calendrier électoral, a-t-il affirmé, disant ne pas croire au respect des délais prévus pour l’organisation des scrutins.

Les conditions posées entraîneront un « réaménagement technique » du calendrier électoral, a-t-il indiqué, appelant au « réalisme », des solutions « concertées et consensuelles ».

Il a, enfin, proposé le « réformatage » du processus électoral qu’il juge « inévitable » et « obligatoire » afin de garantir « l’intégrité du territoire national, la transparence, la crédibilité, l’inclusivité et l’équité » des prochaines élections.

La Ceni a entamé des consultations avec l’opposition vendredi dernier. Elle a eu des échanges en premier avec les opposants Martin Fayulu, Matata Mponyo, Delly Sesanga et un représentant de Moïse Katumbi.

anadolu

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