Un couple américain détenu en Ouganda pour torture aggravée sur un garçon de 10 ans fait face à une accusation supplémentaire de traite d’enfants aggravée passible de la peine de mort s’il est reconnu coupable, a déclaré le procureur Mercredi.
Nicholas Spencer et son épouse, Mackenzie Leigh Mathias Spencer, tous deux âgés de 32 ans, sont détenus en Ouganda depuis le 9 décembre après avoir été accusés de torture aggravée de l’enfant qui vivait dans leur maison en famille d’accueil dans la capitale Kampala. Ils ont plaidé non coupable de cette accusation.
Le nouveau procès-verbal consulté par Reuters mercredi a montré que le couple avait également été accusé de « traite aggravée d’enfants« . Ils n’ont pas encore conclu de plaidoyer à ce sujet.
Un avocat du couple, qui n’a pas été identifié, a été cité par le journal ougandais The Monitor comme ayant rejeté l’affaire comme une « expédition de pêche » par les autorités, affirmant qu’ils n’avaient aucune preuve. Elle a été citée comme disant que la nouvelle accusation « n’a pas de sens« .
Les tentatives de Reuters pour joindre un avocat pour eux via le tribunal et le bureau du procureur n’ont pas immédiatement abouti.
Les procureurs accusent le couple d’avoir recruté, transporté et gardé l’enfant par « abus de position de vulnérabilité à des fins d’exploitation« , selon l’acte d’accusation.
La nouvelle accusation a été lue au couple mardi lors de leur comparution devant un tribunal de première instance, mais ils n’ont pas été autorisés à plaider la cause car l’affaire ne peut être entendue que devant la Haute Cour, a déclaré à Reuters la porte-parole du parquet, Jacquelyne Okui. Mercredi.
Spencer et sa femme ont encore été détenus et la date à laquelle ils comparaîtront devant la Haute Cour pour plaider la nouvelle accusation n’a pas encore été déterminée, a déclaré Okui.
« Nous allons commencer le processus de renvoi devant la Haute Cour, mais nous ne pouvons pas dire quand cela sera finalisé afin qu’ils puissent être présentés au tribunal« , a déclaré Okui.
Le premier chef d’accusation, torture aggravée d’un enfant, est passible d’une peine maximale de prison à vie.
Mercredi, l’ambassade des États-Unis à Kampala a refusé de commenter la dernière accusation. La semaine dernière, il a déclaré à Reuters qu’il était au courant des informations faisant état de l’arrestation et de la détention de deux citoyens américains à Kampala et qu’il surveillait la situation, mais n’a fait aucun autre commentaire pour des raisons de confidentialité.
Reuters
