Le pouvoir des nouvelles autorités militaires au Niger est enfin reconnu par l’Organisation des Nations-Unies (Onu). Ainsi, les représentants du régime militaire nigérien pourront désormais participer aux travaux et activités de l’institution supra nationale.
Au mois de septembre dernier et au cours de la 68ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations-Unies, Ali Mahaman Lamine Zain, le premier ministre nigérien, nommé par le chef de la junte militaire, le général Abdourhamane Tchiani, avait été refusé de faire le déplacement, préférant plutôt le ministre des Affaires étrangères du président déchu, Mohamed Bazoum.
Le 10 décembre de ce mois finissant et l’occasion du sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, ceux-ci avaient effectivement constaté le renversement du pouvoir du président Mohamed Bazoum par des éléments de sa propre garde présidentielle.
Au regard de ce constat, ils s’étaient résolus d’ouvrir des négociations avec les nouvelles autorités militaires afin de trouver une issue favorable à l’impasse diplomatique qui s’est enlisée au Niger depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023.
Ainsi, et jeudi 14 décembre 2023, une première rencontre avait eu lieu entre les autorités militaires et Robert Dussey, le premier ministre togolais, médiateur désigné de la Cedeao.
A l’issue de cette rencontre, un accord sur un plan de transition avait heureusement été trouvé.
A l’issue de des pourparlers entre les parties, il a été conclu que le timing arrêté pour la mise à exécution de ce plan de transition en vue du retour à l’ordre constitutionnel sera présenté au prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, probablement en début du mois de janvier 2024.
Dieunedort Essomé
