Le délai de deux jours accordés par les autorités militaires nigériennes à l’ambassadeur de France pour quitter leur pays a expiré hier, dimanche. Malgré cette injonction, le diplomate français reste de marbre et fait la sourde oreille.
Le délai de 48 heures qui avait été donné par les autorités militaires nigériennes à Sylvain Itte, l’ambassadeur de France dans ce pays a expiré depuis hier, dimanche.
Au surplus de cette injonction, les mêmes autorités militaires au pouvoir ont sommé les grandes sociétés et filiales des compagnies étrangères installées au Niger, de ne plus ravitailler l’ambassade de France à Niamey en énergie électrique, en eau, en carburant, coupure des moyens de communication y compris Internet, etc.
Malgré toutes ces mises en garde par les autorités militaires, l’ambassade de France au Niger continue d’être approvisionnée en tout.
En effet et selon les autorités françaises, les putschistes au pouvoir à Niamey, n’ont pas la légalité qu’il faut pour rappeler un ambassadeur ou même accepter des lettres de créance.
Par voie de conséquence, elles estiment que « les putschistes n’ont pas autorité » pour exiger le départ de l’ambassadeur de France au Niger.
Pour elles, seul le président déchu, Mohamed Bazoum qui, selon elles toujours, est pris en otage par les putschistes, est la seule autorité légale reconnue par la communauté internationale, y compris la France, à même de faire rappeler un ambassadeur encore moins, accepter des lettres de créance.
Dieunedort Essomé
