Le jihadiste a été tué dans une opération de l’armée à Inaraban.
Dimanche 21 janvier, l’armée malienne, dans une opération héliportée a visé le nommé Abdoulwahab Ould Chogaib. Le jihadiste a été neutralisé et une image de son corps fait le tour des réseaux sociaux.
La mort de cet homme et celle de deux de ses lieutenants est un gros coup porté à l’Etat islamique au Sahel (EIS) puisque le défunt jihadiste était un haut cadre de cette organisation jihadiste, responsable de nombreux massacres ces dernières années dans le nord-est du Mali.
En décembre 2023, l’armée qui avait déjà mis hors d’état de nuire son frère aîné, Alwan Ould Chogaib dans une frappe aérienne même si des sources croient savoir qu’il s’agissait plutôt de Khalid Ould Chogaib.
Dans tous les cas, tout semble indiquer c’est une stratégie des nouvelles autorités visant cette fratrie qui a donné à l’EIS son gouverneur en la personne de Youssouf Ould Chogaib dit Aboul Bara Al Sahraoui depuis la mort en août 2021 d’Adnan Abou Walid Al Saharoui.
Originaire d’Inaraban, au sud-ouest de Ménaka qui serait le passage obligé des nouvelles recrues, les Ould Chogaib occupent une place stratégique au sein de l’organisation jihadiste.
En 2021, l’armée française, à travers l’Opération Barkhane aujourd’hui poussée vers la sortie, avait capturé Dadi Ould Chogaib dit Abou Darda, quelques temps après qu’il a dirigé une décapitation dans la région de Gao. Mais ce jihadiste aurait été libéré en juillet dernier par la transition qui posait là un acte d’apaisement.
Un accord qui ne semble plus d’actualité puis qu’entre temps les hostilités ont repris. Une guerre que les autorités maliennes sont persuadées de gagner.
Pour cette raison, l’armée est dotée de nouveaux équipements dont des drones de surveillance et de combat de fabrication turque.
I-Sahel
