Le 13 juin, un convoi de militaires du Corps africain russe, parti d’Anefif à destination d’Aguelhok a été la cible d’une attaque des combattants de la coalition rebelle Touareg. Tous les occupants de ce convoi ont été tués alors l’hélicoptère militaire qui assurait sa sécurité par voie aérienne a été détruit.
Le Corps africain russe au Mali, ex-mercenaires du groupe Wagner, a essuyé son premier revers ce vendredi matin lorsque son convoi, parti d’ d’Anefif à destination d’Aguelhok, est tombé dans une embuscade tendue par les combattants de la coalition Touareg.
Plusieurs sources locales ont rapporté que lorsque des éléments constituant ce convoi ont constaté qu’ils se sont fait prendre en embuscade, ils se sont engagés dans des échanges de tirs contre les rebelles Touaregs.
Dans la foulée, l’hélicoptère militaire qui assurait la sécurité dudit convoi depuis les airs, a été abattu par les combattants alors que le deuxième qui tentait de secourir les soldats du Corps africain en souffrance au sol après l’abattage du premier, a fait demi-tour de crainte de se faire abattre à son tour.
Selon les premiers bilans de cette attaque, tous les militaires du Corps africain qui étaient dans ce convoi ont été abattus tandis que les six véhicules militaires qui constituaient ledit convoi ont été détruits dont trois blindés. A ce bilan, il faut également ajouter l’abattage d’un hélicoptère militaire du Corps africain.
Cet incident intervient alors que le 8 juin, le groupe de paramilitaires russes du groupe Wagner a annoncé avoir quitté le Mali et que ses éléments sur place devront être intégrés dans le Corps africain, une Force russe directement contrôlée et dirigée depuis le Kremlin à Moscou.
Pour la nébuleuse djihadiste au sahel, ce retrait de Wagner a été vite perçue comme une des prémices de victoire des moudjahidines dans la région.
