Dans un communiqué lu hier soir à la télévision d’Etat par Abdoulaye Maiga, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement de la transition, les autorités militaires au pouvoir à Bamako ont décidé de mettre fin à l’accord d’Alger signé en 2015 avec les séparatistes Touaregs.
Et pour justifier la fin de cet important accord avec effet immédiat, le communiqué lu à la télévision évoque au moins trois raisons : le changement de posture de certains groupes signataires de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali, l’incapacité de la médiation internationale, sous-entendu ici l’Algérie, à assurer le respect des obligations incombant aux groupes armés signataires et enfin, les actes d’instrumentalisation de cet Accord de la part des autorités algériennes.
Par ces motifs que le gouvernement de la Transition estime comme étant suffisamment grave, il a donc été constaté l’inapplicabilité de cet accord dans le processus de paix et de réconciliation au Mali, et par voie de conséquence, a annoncé sa fin avec effet immédiat.
Nous vous présentons ci-dessous et en intégralité, ledit communiqué.
Dieunedort Essomé
