Le syndicat des médecins des hôpitaux publics du Kenya a signé mercredi un accord de retour au travail avec le gouvernement, mettant fin à une grève nationale qui a débuté à la mi-mars et qui avait laissé les patients dans l’incertitude.
Davji Atellah, le secrétaire général du syndicat, a déclaré que les médecins étaient convenus de faire confiance au gouvernement pour mettre en œuvre un accord garantissant que les problèmes de travail à l’origine de la grève, notamment les mauvaises rémunérations et les mauvaises conditions de travail, soient résolus.
Un tribunal du travail a donné mardi aux médecins et au gouvernement 48 heures pour signer un accord de retour au travail, faute de quoi l’affaire serait tranchée par le tribunal.
La ministre kenyane de la Santé, Susan Nakhumicha, a déclaré que les médecins s’étaient révélés être de meilleurs négociateurs que le gouvernement, ajoutant qu’ils avaient mené « tout un combat ».
La fin de la grève constitue un soulagement pour les millions de Kenyans qui recherchent des services de santé dans les hôpitaux publics paralysés par la grève.
Certains hôpitaux ont décidé d’embaucher des médecins temporaires pour les services d’urgence.
En 2017, les médecins des hôpitaux publics du Kenya ont mené une grève de 100 jours – la plus longue jamais organisée dans le pays – pour exiger de meilleurs salaires et pour que le gouvernement rétablisse les établissements de santé publique délabrés du pays.
Le Kenya est actuellement confronté aux effets dévastateurs des inonsations qui ont touché 235 000 personnes depuis la mi-mars, lorsque la saison des pluies a commencé.
Apnews
