Le procès des massacres du 28 septembre 2019 au stade de Conakry a repris ce lundi au tribunal criminel de Dixinn avec la prise de parole de l’ex-ministre de la santé.
Ce procès, qui est le 18ème jour d’audience, est marqué par la prise de parole de l’ex-ministre de la santé, Abdoulaye Chérif Diaby qui est aussi le cinquième inculpé dans l’ordre du banc des accusés.
Prenant la parole, l’ex-ministre de la santé Abdoulaye Chérif Diaby, comme ses autres co-accusés, a nié en bloc les accusations qui sont portées contre sa personne, expliquant au demeurant qu’il n’avait jamais été au stade de Conakry au moment des faits parce que, selon lui, il était préoccupé à mobiliser les ambulances.
Dans ce procès, les accusés parmi lesquels l’ex-dirigeant guinéen, le capitaine Moussa Dadis Camara, sont inculpés de « complicité d’assassinats, de meurtres, coups et blessures volontaires, viols, incendies volontaires, pillages, enlèvements et séquestrations, non-assistance à personne en danger », selon Me Pépé Antoine Lama, l’avocat des mis en cause.
La poursuite ce lundi 15 novembre 2022 du procès du capitaine Moussa Dadis Camara, ex-chef de la junte militaire guinéenne et ses co-accusés, est en quelque sorte un soulagement pour les nombreuses victimes qui, après avoir attendu pendant 13 années, espèrent certainement un dédommagement.
Fatouma Sandrine Bakayoko
