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Côte d’Ivoire : la chanteuse Lala Cerise Kane appelle au règlement pacifique dans l’affaire des 46 soldats ivoiriens

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Lala Cerise kane, artiste-chanteuse ivoiro-malienne

Lala Cerise Kane est une artiste-chanteuse ivoiro-malienne résidente en France depuis une dizaine d’années. Lundi 10 octobre 2022, elle nous a reçus dans un somptueux palace situé au cœur de la commune de Port-Bouet. Au cours d’une interview à bâton rompu qu’elle nous accordés alors qu’elle était en fin de séjour à Abidjan, la nouvelle coqueluche ivoirienne qui fait carton plein dans les soirées musicales africaines à paris, est revenue sur l’affaire des 46 militaires ivoiriens encore détenus au Mali.

Bien que peu connu dans son propre pays, la Côte d’Ivoire, l’artiste-chanteuse Lala Cerise Kane est certainement la nouvelle étoile montante du showbiz ivoirien en France, où elle réside depuis une dizaine d’années.

Née d’un père ivoirien et d’une mère malienne, Lala Cerise Kane est une talentueuse chanteuse au cœur actuellement écartelé entre la Côte d’Ivoire qu’elle aime bien et le Mali qu’elle affectionne tendrement.

Véritable déchirement de cœur et de sentiment dans la brouille que vivent les deux pays frères dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens encore détenus au Mali, la doucereuse Lala Cerise Kane est sans voix depuis le déclenchement de l’affaire des 46 militaires ivoiriens détenus à Bamako » « Dans cette affaire, que voulez-vous que je dise ? Je suis singulièrement écœurée de voir ces deux pays frères vivre un tel malentendu qui doit et ne peut se résoudre que par un règlement pacifique. Je suis sans voix et les mots me manquent pour vous dire combien mon cœur saigne tout le temps que je regarde les images à la télé, parce que le sang de ces deux pays coule dans mes veines. C’est vraiment dur à vivre… », nous confie-telle.

Convaincue qu’elle peut apporter sa pierre angulaire à l’édifice de résolution pacifique du malentendu que vivent la Côte d’Ivoire et le Mali dans l’affaires des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali, la sulfureuse Lala Cerise Kane a quitté la France où elle réside depuis une dizaine d’années pour un séjour privé de deux mois à Abidjan.

Au cours de ce long séjour abidjanais, Lala Cerise Kane n’a pas chômé. C’est ainsi qu’elle s’est faite constituer une forte délégation accompagnée du journaliste Aimé Narcisse Boli, le président du Conseil d’Administration de la Fondation internationale pour la presse, la paix et le développement durable en Afrique (Fippda), pour aller à la rencontre des autorités politiques de Côte d’ivoire et celles du Mali à Abidjan.

L’objectif ici, étant de leur présenter son offre de paix pour les deux pays frères qui vivent en ce moment, une période trouble de leur histoire réciproque.

Prenant en main son bâton de pèlerin, la talentueuse chanteuse Lala Cerise kane s’est vue être reçue tour à tour par le ministre ivoirien de la réconciliation nationale ainsi que par les ambassadeurs du Mali et de la Guinée en Côte d’Ivoire: « Ces rencontres d’échanges ont été pour moi, des moments exceptionnels, nous rassure-t-elle. Parce que de part et d’autre des autorités politiques de ces pays avec qui j’ai parlé, j’ai senti une vive volonté d’aller à la paix. C’est pourquoi, je les tous exhortés à continuer de se parler jusqu’à ce qu’on arrive à un dénouement heureux dans cette affaire », nous a-t-elle fait observer.

Auteure de plusieurs chansons à succès les unes aussi engagées que les autres en faveur de la paix, la sulfureuse chanteuse Lala Cerise Kane a reçu de M. Aimé Narcisse Boli, le président du Conseil d’Administration de la Fondation internationale pour la presse, la paix et le développement durable en Afrique (Fippda), une distinction honorifique.

De même elle a été désignée à l’unanimité de tous les membres du comité d’organisation des 100 jours de caravane de la paix qui débute le 15 novembre prochain à Duekoué, la guest star de cette tournée.

Repartie à Paris où elle réside depuis une dizaine d’années, Lala Cerise Kane, la nouvelle coqueluche de la musique ivoirienne revient à Abidjan dans trois semaines, évidemment, pour continuer ce qu’elle a déjà commencé : la promotion de la paix entre les peuples.

Dieunedort Essomé

 

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