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Côte d’Ivoire : comment les jeunes filles d’Abidjan gèrent leur « bizi » sur internet

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photo d'illustration

De jour en jour, le phénomène de prostitution sur Internet prend d’ampleur à Abidjan, sous le regard impuissant des autorités en charge de sanctionner les contrevenants à la morale.

Tous ceux qui vont sur Internet ou utilisent les réseaux sociaux pour communiquer, savent très bien qu’un phénomène de prostitution a pris d’ampleur à Abidjan au point de prendre en otage les règles de conduite d’éthique et de moral.

En effet, ce phénomène de prostitution, auparavant pratiquée dans les rues, est aujourd’hui transposé sur Internet au regard de l’explosion de l’utilisation des smartphones.

Le phénomène de prostitution, tel qu’il est vécu de nos jours, n’est pas nouveau certes, mais est tout simplement digitalisé et contrôlé en partie ou en totalité, par les jeunes filles dont l’âge varie entre 15 et 25 voire 30 ans maximum.

Ces jeunes filles qui sont de toute corpulence, sont l’apanage d’une génération qui ne recule devant rien pour avoir du pécule.

Leur slogan est bien connu de leurs nombreux clients : le « Bizi ». C’est-à-dire, la passe d’une relation sexuelle à l’hôtel ou en résidence meublée, contre le paiement d’une somme d’argent conclue d’avance et de commun accord.

Et pour appâter les clients, ces jeunes filles friandes de prostitution depuis leurs téléphones portables dernier cri ou devant leur pc à domicile, font des annonces sur Internet via les sites de rencontres dédiés.

Ainsi, des annonces, généralement accompagnées de leurs photos réelles ou non, y sont faites, quand elles ne s’inscrivent pas carrément dans divers groupes de réseaux sociaux tels que facebook, whatsApp et consorts.

A tous ces supports de communication digitale utilisés, les services qu’elles se proposent de rendre à leurs clients sont presque les mêmes, à quelques différences près : les caresses, la pipe, la sodomie et nous nous en passons du jargon ordurier qu’elles utilisent généralement pour se faire accepter de la clientèle de plus en plus nombreuse, afin d’espérer recevoir un coup de fil.

Pour certaines travailleuses du sexe qui disent gagner bien leurs vies dans cette activité très prisée par ces temps de vache maigre, le « bizi » est devenu aujourd’hui à Abidjan, le nouveau moyen par excellence des jeunes filles, pour joindre les deux bouts ou d’arrondir les fins du mois.

Dieunedort Essomé

 

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