Quelques jours seulement après la fin de la visite de Thierry Burkhardt, le chef d’Etat-major des armées françaises à Cotonou au Bénin, des voix s’élèvent déjà pour dénoncer la présence de l’armée française dans le pays.
Après avoir nié et rejeté en bloc la présence d’une base militaire française permanente au Bénin, Thierry Burkardt, le chef d’Etat-major des armées françaises a toutefois précisé que certaines unités y sont mais, qu’elles viennent des pays voisins pour certaines opérations spéciales.
Une telle précision du chef militaire français n’a pas manqué de provoquer un tollé général au milieu de l’opinion nationale béninoise et majoritairement au sein du parti au pouvoir qui croit désormais, dur comme fer, à l’effectivité de la présence militaire française dans leur pays mais, que les autorités refusent seulement de considérer comme étant permanente.
Selon les médias locaux, une bonne frange de la population refuse toute présence d’une base militaire française dans leur pays parce que selon elle, la paix semble instable dans tous les pays africains qui ont accepté de l’abriter sur leurs sols.
Les exemples pour renforcer leurs opinions ne manquent pas avec des cas bien observables à Djibouti, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Tchad et même au Niger voisin où le chef de la junte, le général Tiani a accusé la France et son armée dans le pays, d’être de mèche avec les djihadistes pour mener des actions de déstabilisation et d’insécurité généralisée sur les populations civiles.
Il faut rappeler que depuis ces dernières années, la France a procédé au retrait de plusieurs de ses bases militaires de ses anciennes colonies, notamment : la République centrafricaine, le Mali, le Burkina Faso et le Niger où les dernières troupes quitteront définitivement le pays le 22 décembre prochain.
Dieunedort Essomé
