Constituée en majorité des jeunes gens, une plateforme de lutte contre la présence des bases militaires françaises au pays de la Teranga a été lancée le 16 août dernier.
Cette plateforme qui réunit à son sein plusieurs organisations de la société civile, a pour dénomination : Le Front pour le Retrait des Bases Militaires Françaises.
Au cours d’un point de presse qui s’était tenu le 16 août dernier, les responsables de cette plateforme ont saisi l’occasion pour décliner la philosophie qu’elle renferme :
« Les bases militaires étrangères présentes sur notre territoire depuis la colonisation est l’une des expressions les plus manifestes du néocolonialisme occidental dans nos États et portent atteinte à notre souveraineté », avaient-ils précisé dans un communiqué final.
Dans le même communiqué, l’on comprend que l’objectif de la plateforme en question est de mener des actions afin, d’une part, de faire partir de leur territoire les bases militaires françaises et d’autre part, exiger de leurs autorités une « prise de responsabilité en ce sens pour une rupture effective ».
Par voie de conséquence, la plateforme avait prévu de protester afin de faire entendre leurs voix le 19 août dernier devant la mission diplomatique ukrainienne au Sénégal pour exiger l’expulsion immédiate de l’ambassadeur.
Au cours de cette protestation qui a effectivement eu lieu ce jour sus-indiqué, une douzaine de militants de cette plateforme ont été interpellés et mis aux arrêts par les autorités.
Alors que cette manifestation faisait suite à la déclaration de soutien assumé de l’Ukraine aux groupes terroristes opérant contre le Mali.
Bertrand Ryvalyze