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RDC : ouverture du procès des auteurs présumés du coup d’Etat déjoué du 19 mai

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photo d'illustration

La justice militaire de la République démocratique du Congo (RDC) a ouvert, vendredi, le procès contre les assaillants ayant tenté, le 19 Mai dernier à Kinshasa, d’orchestrer un coup d’état et d’assassiner Vital Kamerhe, vice -premier ministre de l’économie devenu président de l’Assemblée nationale.

La première audience a été consacrée à l’identification des prévenus.

Les 53 prévenus dont 4 femmes ont été présentés devant le tribunal militaire de Kinshasa – Gombe siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo près du centre-ville, a constaté le correspondant d’Anadolu.

Parmi les 51 prévenus figure Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, leader du mouvement « new zaïre » abattu lors de l’assaut contre le palais présidentiel.

Jean-Jacques Wondo, expert militaire et des questions de défense fait également partie des justiciables.

Accusé de « complicité », Il avait été arrêté une semaine après l’événement alors qu’il était encore conseiller du chef de l’Agence nationale des renseignements(ANR).

Les charges qui pèsent contre eux sont lourdes. Elles risquent la « peine de mort », a prévenu le juge président du tribunal militaire.

Lisant l’acte d’accusation établi par l’auditorat militaire (parquet), le président du tribunal a révélé qu’ils sont accusés « d’attentat, terrorisme, détention illégale d’armes et munitions de guerre, tentative d’assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme ».

Bien avant d’attaquer le palais présidentiel et hisser le drapeau de l’ex – Zaïre (appellation de la RDC sous la dictature de Mobutu Sese Seko entre 1973 et 1996), ces prévenus avaient, selon l’acte d’accusation, commis plusieurs actes de violence à l’endroit de trois policiers.

« Ils ont arraché les armes à feu de ces policiers, ravi un mini-bus de transport d’un groupe de chrétiens revenant d’un pèlerinage avant de l’utiliser pour leur propre transport », a expliqué le président du tribunal.

Les autorités congolaises « devraient garantir l’interdiction absolue de la torture et des mauvais traitements à l’encontre de tout détenu et enquêter sur d’éventuelles exécutions extrajudiciaires perpétrées par les forces de sécurité », a déclaré Human Rights Watch dans un communiqué avant le procès.

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