Le 1er avril 2025 et peu après 1h30, le pipeline Niger-Benin a une fois de plus été la cible d’une attaque djihadiste. Des sources locales ont rapporté avoir entendu cette nuit-là, une grosse explosion suivie d’un incendie géant.
Selon les mêmes sources, cet incident s’est produit dans la localité de Kouliki, située dans le département de Konni.
Des rapports indiquent que cette attaque est un énième sabotage de cette infrastructure chargée d’acheminer le pétrole brut depuis Agadem au port de Sèmè au Bénin.
Pas plus loin que le 11 mars 2025, aux alentours de 22h30, à l’ouest de Dankassari, dans le département de Doutchi (région de Dosso), ces mêmes installations du pipeline Niger-Benin avaient été la cible d’une attaque similaire.
Ces attaques récurrentes interviennent alors que des informations indiquent que des ingénieurs chinois en charge des travaux, inquiets de l’intensification des attaques, avaient pourtant installé, il y a peu, des capteurs de surveillance du pipeline, de sorte que désormais, le moindre mouvement suspect, même celui d’un rongeur creusant à proximité, une alerte automatique est aussitôt déclenchée.
Malgré cet arsenal de sécurité, l’on remarque de cela n’a pas empêché que les travaux du pipeline Niger-Benin soient la cible d’une nouvelle attaque.
Il faut toutefois rappeler que jusqu’à présent, cette nouvelle attaque n’a pas encore été revendiquée.
Cependant, et au regard de l’opération de cet incident, un doigt accusateur a déjà été pointé vers les djihadistes que la population civile soupçonne d’être responsables.
Car, ils sont réputés de ceux qui sement la terreur et la désolation dans toute la bande du sahel.
