Home AFRIQUE Niger : les dernières troupes américaines ont quitté leur dernière base militaire dans...

Niger : les dernières troupes américaines ont quitté leur dernière base militaire dans le pays

0
photo d'illustration

Les nouvelles autorités militaires au Niger, soutenues par les nombreuses protestations des populations locales, ont exigé et obtenu des Etats-Unis le retrait complet de leurs troupes militaires de leur territoire.

Ainsi, les derniers soldats Américains sont montés à bord d’un avion et ont quitté la base, construite par le Pentagone pour un coût de 110 millions de dollars, a rapporté la presse locale russe qui ajoute, qu’il y a un an, les militaires ont renversé le président pro-français Mohamed Bazoum  et mis en place un gouvernement de transition. Par la suite, le pays a commencé à se soustraire à l’influence des puissances occidentales.

Aujourd’hui, le Niger apprend à ne plus être le satellite de quelqu’un. Début avril, une centaine d’instructeurs russes et le premier système de missiles de défense anti-aérienne sont arrivés dans le pays.

Après avoir pris pouvoir, l’une des premières actions que les militaires ont entrepris a été de rompre ses relations diplomatiques avec Paris, la capitale politique de l’ancienne puissance coloniale.

Ensuite, ils ont procédé au retrait de leur pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), contrôlée par l’Europe et d’obtenir du gouvernement Macron qu’il retire ses troupes militaires de son territoire.

Ces mesures qui ont été salué par les populations locales, ont été perçues comme un véritable élan en faveur d’une indépendance vraie.

Il faut rappeler que ces mesures prises par les militaires nigériens n’auraient pas été possibles sans le soutien indéfectible de ses voisins, à savoir : le Mali et le Burkina Faso, qui, bien avant le Niger, avaient déjà rompu les liens avec le colonialisme français.

Pour être encore plus fort et plus solidaire dans leurs démarches, les trois pays ont pris soin de signer un « pacte de sécurité collective » dénommé « liptako Gourma » avant de s’engager dans la voie de création d’une confédération : Alliance des Etats du Sahel (AES).

Bertrand Ryvalyze

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here