Le Général Abdel Fattah al-Burhan, président de la Transition au Soudan, est attendu ce samedi à Bamako pour une visite de travail et d’amitié de 48 heures.
Le Général Abdel Fattah al-Burhan est à la tête d’un pays déchiré par une guerre civile depuis le 15 avril 2023. Cette guerre civile, encore appelée la guerre des généraux, oppose les forces armées du pays soutenues par l’occident aux les forces de soutien rapide(FSR), soutenues par la Russie.
Le 14 août 2024, une tentative de médiation entre les deux camps rivaux, menée par Tom Perriello, l’envoyé spécial de Washington pour le Soudan avait échoué.
Alors que les représentants des FSR du Soudan étaient déjà arrivés en Suisse pour prendre part aux pourparlers de paix en vue de la signature d’un accord de cessez-le-feu, Abdel Fattah al-Burhan, le chef de l’armée soudanaise avait dit qu’il n’y prendra part que si les rebelles se retirent des localités tombées sous leurs mains.
Parallèlement, le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhan, avait déclaré avoir exclu tout cessez-le-feu tant que les forces de soutien rapide (RSF) ne se seront pas retirées des villes dont elles se sont emparées.
Tom Perriello, l’envoyé spécial des Etats-Unis au Soudan avait déclaré que l’armée soudanaise refusait de partciper aux pourparlers de Genève organisés par Washington.
Selon al-Burhan, le moyen de résoudre le conflit soudanais est de suivre l’accord de Jeddah, que les deux parties se sont accusées mutuellement de violer.
En outre, le chef de l’armée avait déclaré que les actions des RSF s’inscrivaient dans le cadre d’une « agression perfide » plus large, soutenue par des puissances étrangères.
